« Ni una menos ». Le nom de la jeune joueuse s’ajoute à la liste toujours plus longue des victimes de féminicide en Argentine.

Samedi dernier, un féminicide a ébranlé le monde du foot en Argentine. Elle s’appelait Florencia Guiñazú, elle avait 30 ans, elle était footballeuse, mannequin mais aussi tatoueuse et mère de deux enfants de 7 et 5 ans.
Son ex-conjoint, dont elle était séparée depuis plusieurs mois, l’a tuée par strangulation avant de se donner la mort. Les voisins ont été alertés par un message qu’il avait laissé devant la porte du domicile familial avant de passer à l’acte : «Appelez les secours, les enfants sont seuls.»
La footballeuse faisait pourtant parti du peu de femmes qui osent parler et dénoncer les violences qu’elles subissent. En novembre dernier, suite à une violente dispute, Florencia Guiñazú avait porté plainte et demandé une mesure d’éloignement contre Ignacio Agustín Noto.
Cette mort a un écho particulier en Argentine, où la question des féminicides touche toute la société. Le dernier rapport de l’observatoire argentin des violences de genre Ahora que si nos ven en décompte 49, seulement sur les mois de janvier et février. C’est une femme tuée toutes les 29 heures. Les organisations féministes, très actives dans le pays, ont immédiatement annoncé des mobilisations, alors même que leurs actions sont de plus en plus critiquées par le président d’extrême droite Javier Milei.
C.P.





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