La 28e conférence des partis s’est ouverte le 30 novembre 2023, et ce jusqu’au 12 décembre, à Dubaï, aux Emirats-Arabes-Unis. Les 45 dirigeants du monde entier s’y réunissent pour prendre des engagements face au changement climatique, au vu de son importance aujourd’hui.

Première mesure sur la table : limiter l’utilisation des énergies fossiles polluantes. Cet argument, mis en avant par l’Emirati Sultan Al-Jaber (qui au passage est très critiqué en raison de sa position de PDG d’une grande compagnie pétrolière), a plusieurs fois été repris par les chefs d’Etats, comme Emmanuel Macron : « S’il y a une vraie absurdité, elle est sur le charbon. Nous devons adopter un virage absolu sur cette question ». Le Royaume-Uni est lui aussi très impliqué dans cette COP28, puisque le roi Charles III appelle à un « tournant », que doivent emprunter les nations du monde entier. D’autres comme Israël ne sont pas présents, soit en raison de leur désengagement (nombreux pays africains), soit en rapport avec le contexte géopolitique actuel (conflit sur la bande de Gaza).

Cependant, si cette COP28 promet des changements radicaux, elle fait l’objet de critiques. Les Emirats-Arabes-Unis restent un pays important en terme d’émissions de dioxyde de carbone. C’est aussi un pays très répressif, où les libertés d’expression du peuple sont bafouées. Si le président prône un discours large de la part de tous les pays, aucune organisation militante écologiste ou représentant de la population, n’y était convié. Cette COP qui se veut « inclusive », continue de restreindre et censurer le discours populaire.

Le monde a donc les yeux tournés vers Dubaï afin que des mesures efficaces et drastiques soient prises en faveur de la lutte contre le changement climatique. Le verdict final, solutions et mesures, sera prononcé dans 4 jours.

TL

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