
Atlantico.fr ©LUDOVIC MARIN / AFP
Le 21 mai 2023, le président français Emmanuel Macron, sur le voyage du retour du sommet du G7 à Hiroshima au Japon, a fait une courte mais essentielle escale en Mongolie.
La Mongolie est un vaste pays d’Asie Centrale, situé entre la Chine et la Russie. Le président français a souhaité recontrer son homologue mongol, Ukhnaa Khurelsukh. Selon lui, « la Mongolie est un pays enclavé entre la Russie et la Chine, mais aussi un pays qui a un modèle de gouvernement qui est libéral, qui tient des élections, qui a connu des alternances, et qui par ailleurs cherche à diversifier ses partenariats pour être plus robuste et pouvoir traiter dans de meilleures conditions avec ses grands voisins russe et chinois ».
Cette rencontre avait plusieurs objectifs. La France souhaite aider la Mongolie à décarboner son économie, puisqu’elle dépend à 90% du charbon pour son électricité. Nombreux pays occidentaux, y compris les Etats-Unis, veulent tirer profit des réserves d’uranium en Mongolie et l’aider à se séparer de la Russie, qui depuis quelques années renforce son influence sur les anciens territoires soviétiques. Depuis 10 ans, la France vend à la Mongolie des machines et exporte massivement dans le secteur agroalimentaire et les cosmétiques. En retour, Paris importe presque uniquement des textiles, notamment du cuir.
Ce déplacement est donc stratégique car il permet de solidifier les relations France-Mongolie et plus largement Europe-Asie.
Cette visite est d’autant plus importante puisque c’est la première fois dans l’Histoire qu’un président français foule le sol mongol.
C’est donc un premier pas vers une longue collaboration qui laisse présager un bel avenir commercial, politique et social.
T. L.





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